• Réunion publique Jeudi 13 mars 18h00 Clamecy Salle Colas Breugnon

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  • Le Monde.fr | 12.02.2014 à 17h14    |  Par  Samuel Laurent et Jonathan Parienté

    Désireuse de « coller » à sa base électorale, l'UMP a largement relayé le combat des adversaires de la supposée théorie du genre, ne ratant pas une occasion de dénoncer « l'idéologie » des socialistes et du gouvernement. Choqué, Jean-François Copé a ainsi affirmé comprendre « l'inquiétude des familles » et estimé que « la priorité de l'école doit rester les savoirs fondamentaux ». Il s'en est même pris à certains livres pour enfants. Des ouvrages qui, pour Nadine Morano, peuvent inquiéter des parents qui ont peur de « la pédophilie ».

    Etonnamment, le parti de droite n'a pas toujours défendu cette ligne. Il fut un temps où il émettait des propositions quasiment identiques à celles émanant du PS et qu'il combat aujourd'hui.

    C'est un utilisateur de Twitter, Laurent, qui a fait cette trouvaille : au printemps 2011, l'UMP, déjà dirigée par Jean-François Copé, avait organisé des « états généraux » du parti, qui devaient poser des propositions, en attendant que Nicolas Sarkozy entre en campagne. Une séance portait sur la place des femmes dans la société, l'occasion d'aborder les questions d'égalité des sexes et les stéréotypes de genre.

    Comme on peut le lire sur l'image ci-dessous, ou sur la page que le parti consacrait à cette convention, l'UMP proposait « d'introduire dès la maternelle des séances consacrées à la mixité et au respect hommes-femmes », soit précisément ce que font les « ABCD de l'égalité » mis en place par le gouvernement Ayrault, et violemment critiqués.

    Plus ironique encore, l'utilisation, dans le texte de la convention UMP, des fameux termes que le parti conspue aujourd'hui :

    « Amener les enfants à se sentir autorisés à adopter des conduites non stéréotypées. »

    « Il faut aider les filles et les garçons à percevoir positivement leur genre et celui du sexe opposé. »

    Le document relatif à la convention en question offre une sélection encore plus ample de termes violemment dénoncés par les anti « gender » :

    « Il conviendra de mieux sensibiliser les jurys à l'égalité professionnelle et aux discriminations liées au genre. »

    « Il est nécessaire d'aider les managers à remettre en cause les stéréotypes de genre. »

    « Les médias recréent un monde binaire, voire archaïque, et transmettent des représentations liées au genre presque régressives, loin du monde actuel. »

     En 2011, l'UMP, loin de juger « dangereuses » les études de genre (et non la « théorie »), s'en inspirait très clairement, et proposait bel et bien de sensibiliser les enfants aux questions de « genre », ce « dès la maternelle ».

    Le parti envisageait d'ailleurs de s'inspirer d'une étude finlandaise de 1998 baptisée « screening gender » pour « analyser l'image des femmes dans les médias ». Dans la même veine, comme nous l'a signalé un autre internaute, dans sa « proposition n° 10 », le parti qui était alors majoritaire rappelait qu'une « étude menée en 2007 en Suède montrait le rôle des éducateurs à l'école maternelle. (...) Toutes les études confirment l'existence d'un double standard : à l'école comme à la maison, on ne traite pas les filles et les garçons à l'identique. Rien d'étonnant à ce que les différences d'éducation donnent lieu à des différences à l'âge adulte. »

    On peut aussi rappeler qu'en 2008, Nadine Morano, alors ministre de la famille, s'était prononcée en faveur de la GPA (bénévole). On parlait alors plutôt de « mères porteuses ». Les stratégies électorales de l'UMP ont changé depuis.

     

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  •  Pour la rentrée 2014,la DSDEN ( direction des services départementaux de l'éducation nationale) prévoit la  suppression d'une classe de 3ème (sur les quatre de ce niveau), ce qui porterait à plus de 30 le nombre d'élèves par classe.  

    • Le nombre d'élèves retenu par la DSDEN ne correspond pas à la réalité de nos effectifs. 
    • Elle prévoit 81 élèves à la rentrée 2014 en 3ème, alors qu'actuellement, 98 élèves sont scolarisés en classe de 4ème. Il est prevu pour le collège complet 356 élèves pour la direction académique et 374 pour nous.
    • Cette dotation ne correspond pas à l'ambition affichée par nos politiques et notre hiérarchie, ambition réaffirmée par Madame la Rectrice de l'Académie et Monsieur le président du CG58  lors de sa venue dans notre établissement au mois de décembre 2013.
    • Le travail de l'équipe éducative du collège est reconnu et encouragé. En l'état actuel, cette dotation conduirait à la suppression de nombreux projets, comme les classes promotions (foot, hand, APPN, cinéma), le collège connecté, l'aide aux devoirs, etc.

    Pétition à signer ici

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  • Le conseil communautaire des vaux d’Yonne s’est réuni pour la dernière fois dans cette composition, hier Après les élections, il passera de 34 à 27 membres. - JOLY Jean-Mathias

     

    Le conseil communautaire des vaux d’Yonne s’est réuni pour la dernière fois dans cette composition, hier Après les élections, il passera de 34 à 27 membres. -

    JOLY Jean-Mathias

     

     

    La CCVY a voté une hausse de la fiscalité locale de 12 %. Cette décision, loin de faire l’unanimité, a suscité un débat tranchant hier, lors du dernier conseil avant les élections municipales.

     

    Un budget 2014 qui propose une hausse de la fiscalité locale de 12 %. L'annulation d'une délibération antérieure, qui modifiait les zones et les taux de taxe des ordures ménagères, jugée irrégulière par la préfecture. La présence, dans la salle, d'une partie de l'équipe de Michel Carvoyeur, adversaire de Claudine Boisorieux à l'élection municipale clamecycoise. Tout était réuni, hier soir, pour transformer cet ultime conseil communautaire d'avant élections en théâtre d'affrontement politique

    Discours électoral

    Les échanges furent tranchants. Et, chose rare, Claudine Boisorieux, présidente de la Communauté de communes des vaux d'Yonne (CCVY), est sortie de son habituelle réserve pour répondre aux critiques et défendre son bilan, lors d'une présentation de budget aux allures de discours électoral. Elle a rappelé toutes les actions engagées par la communauté de communes depuis son accession à la présidence, à l'automne 2011 : l'implantation, en cours, de trois entreprises dans la zone d'activité, la reprise en régie de l'Office de tourisme ou encore la politique en faveur du développement durable. Elle a précisé qu'en cas de réélection, elle se penchera sur l'harmonisation de la taxe des ordures ménagères. « Sa répartition n'est pas équitable. À habitation identique, elle varie de un à trois. Aucun élu de bonne foi ne peut s'en satisfaire. »

    Salves sur la fiscalité

    Le budget primitif 2014 a cependant fait grincer des dents. Il a été approuvé, malgré sept voix contre et deux abstentions. « Vous parlez de votre bilan, je vous parle de votre méthode », a déclaré Dominique Girault, délégué communautaire clamecycois et candidat sur la liste de Michel Carvoyeur. « La réunion de la commission des finances, chargée d'examiner le budget prévisionnel 2014, a eu lieu vendredi 31 janvier à 18 h. Le lendemain, j'ai reçu, par la poste, la convocation à la séance avec le plan budgétaire que l'on doit voter aujourd'hui. Ce courrier ayant forcément été posté avant 16 h le 31 janvier, est-ce à dire que les conclusions de la commission et du bureau étaient écrites avant la réunion ? »

     

    Jean-Louis Lebeau, conseiller général, maire de Chevroches et ancien président de la CCVY, a tiré quelques salves sur la fiscalité en hausse. « Pourquoi voter dans la précipitation le budget alors que nous ne connaissons pas les comptes administratifs de 2013 ? La fiscalité augmente de 12 %. Elle va impacter particulièrement les ménages. La taxe des ordures ménagères représente 41 % de la fiscalité totale. Les efforts prioritaires devraient être faits là. La collecte du verre en porte-à-porte coûte 12 € par habitant, contre un peu plus d'1 € en moyenne dans la Nièvre. Les usagers auraient préféré apporter leur verre dans un container plutôt que de payer 12 % d'impôts en plus. »

    Jules Renard cité

    Les élus de Breugnon, Oisy et Brèves se sont associés à ce concert de protestations. Mais la majorité du conseil a fait bloc derrière Claudine Boisorieux. Alain Dedianne, délégué clamecycois, a même déclenché quelques applaudissements en s'adressant indirectement à Jean-Louis Lebeau : « je suis fatigué d'entendre toujours le même discours d'un homme politique qui ne fait que de la politique. Je vais citer Jules Renard : la nature a horreur des bavards. Cet homme politique qui ne fait que de la politique nous reproche de ne pas avoir de projet politique et quand nous voulons développer des projets pour le territoire, il interpelle les services de l'État. Nous devrions être solidaires des projets qui vont profiter à la population. »

    Ce débat budgétaire, sur fond de bataille électorale, a quelque peu occulté les autres délibérations du soir. Et a soldé six années cahoteuses, marquées par deux présidences, une crise interne lors de l'été 2011 et des dissensions jamais enterrées. Les adversaires se rejoignent pourtant parfois. Quand Dominique Girault a proposé une motion protestant contre la fermeture annoncée d'une classe de 3 e au collège, Claudine Boisorieux a approuvé. Et le conseil s'est quand même séparé sur un vote à l'unanimité.

    Jean-Mathias Joly

    source : 

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