• Hollande reconnait que l'accord PS-EELV n'était pas "chose facile"

    "C'est maintenant derrière nous", conclut le candidat socialiste à la présidentielle. 

    François Hollande à la convention du PS à la halle Freyssinet à Paris le 22 octobre 2011. JOEL SAGET/AFP  
    François Hollande à la convention du PS à la halle Freyssinet à Paris le 22 octobre 2011. JOEL SAGET/AFP

    François Hollande admet qu'un "accord" entre deux formations politiques, comme celui intervenu cette semaine dans la confusion entre le PS et EELV, "n'est jamais chose facile" mais "c'est maintenant derrière nous", dans une interview à paraître samedi 19 novembre dans les DNA.

    Pressé de répliquer aux attaques sur sa droite et sur sa gauche, François Hollande, qui souhaitait faire de la présentation de son équipe un temps fort de sa campagne, a vu sa semaine totalement parasitée par le pataquès sur le nucléaire autour de l'accord du PS avec EELV.

    "N'exagérez rien. La conclusion d'un accord programmatique et électoral entre deux formations politiques n'est jamais chose facile", relève le candidat socialiste dans les Dernières nouvelles d'Alsace, le jour d'un déplacement à Strasbourg auprès du MJS (Jeunes socialistes). "Mais c'est le prix du rassemblement. C'est maintenant derrière nous", poursuit-il.

    "Je décide et je fixe le cap"

    "En revanche, je voulais être ferme sur le sens de la politique énergétique que j'aurais à conduire pour les cinq prochaines années : la sûreté des installations, la sécurité de la population, l'emploi des salariés et la souveraineté de la nation sont des impératifs sur lesquels je ne transigerai pas", fait-il valoir.

    Pour François Hollande, "c'est clair", il a obtenu "les précisions indispensables sur des points essentiels et (a) acté un désaccord sur le chantier EPR de Flamanville qui, s'(il est) élu, sera poursuivi et achevé". "Le débat sur le nucléaire, je le souhaitais. Je l'assume. Je décide et je fixe le cap", affirme le député de Corrèze.

    Outrance, dénigrement et caricature

    "Il est normal qu'il y ait une concurrence entre les différentes familles de la gauche au premier tour de la présidentielle. Mais le rassemblement au second tour sera d'autant plus simple que le candidat socialiste sera au plus haut dès le premier tour", prévient-il.

    Concernant les attaques dont il est la cible, François Hollande assure qu'il "savait parfaitement qu'au lendemain de la primaire, la droite lancerait une offensive pour rattraper son retard". "Elle le fait en pratiquant l'outrance, le dénigrement et la caricature", fustige François Hollande, pour qui "cette attitude en dit long sur son appréhension par rapport à l'impopularité persistante de Nicolas Sarkozy".

    Le Nouvel Observateur - AFP

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