Le Premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure estime ce mardi 24 juillet que le fait divers du 1er mai s'est transformé en affaire d'État dès le lendemain.
INVITÉ RTL -
Sous serment, le directeur de l'ordre public de la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin, a affirmé lundi 23 juillet qu'entre les 2 et 19 mai, Alexandre Benalla, l'ex-chargé de mission à l'Élysée qui était censé être alors suspendu pour des faits de violences, était présent lors des déplacements présidentiels. "La vérité commence à percer. Nous sommes dans une présidence qui est en fait une présidence du mensonge", affirme le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, invité de RTL ce mardi 24 juillet.
"Le 1er mai, cette affaire est un fait divers. On a un homme qui pète les plombs peut-être et choisi de tabasser un étudiant. Le 2 mai ce n'est plus simplement un fait divers, c'est une affaire d'État, estime-t-il. Pourquoi ? Parce que le pouvoir sait, le pouvoir dissimule et, depuis jeudi dernier, le pouvoir ment."
Depuis que l'ancien collaborateur a été reconnu sur une vidéo molestant des manifestants lors du 1er mai 2018, les révélations s'enchaînent, entraînant une réponse judiciaire avec l'ouverture d'une enquête préliminaire et la mise en examen du principal suspect, mais aussi un fort émoi politique