• Alain Colas, une aventure humaine et maritime

    À l’occasion de la diffusion d’un documentaire d’Éric Le Seney, consacré au navigateur, enfant de Clamecy, son frère, Jean-François Colas, évoque la figure de ce marin hors du commun, resté dans les mémoires.

    Alain et Jean-François. Les deux frères. Ils ont juste trois ans d’intervalle. Jean-François est le cadet. Deux destinées qui sont demeurées unies jusqu’à ce jour. Le 16 novembre 1978, où Alain Colas, navigateur, qui a emporté tous les records, disparaît en mer, au large des Açores, lors de la première Route du Rhum.


     

     

    Trente-cinq ans après, le regard de Jean-François est toujours porté vers les grands rêves d’Alain. Ce documentaire, né de la plume du réalisateur clamecycois, Éric Le Seney, est peut-être tombé à point nommé dans la vie de Jean-François. À ce moment crucial, où il était devenu, peut-être nécessaire, de s’ouvrir, « de vider la malle aux souvenirs » sur son grand frère. « On était comme les deux doigts de la main », confie Jean-François.

     

    « Le nom d’Alain Colas n’est pas effacé »

    Par la voix du petit frère, les épisodes marquants de la vie d’Alain Colas ressurgissent. D’une trace. Jean-François Colas nous entraîne dans le sillage d’un parcours extraordinaire, qu’a pu accomplir un homme, en seulement quelques années. Une vie à 100 à l’heure peut-être pas si étonnante que cela quand on apprend à connaître cet aventurier des mers. « Alain, l’une de ses caractéristiques, c’est que très tôt, c’est devenu un meneur », raconte Jean-François Colas.

    Ce besoin, d’aller de l’avant, de se donner la volonté, était littéralement vissé aux entrailles d’Alain Colas. Plus que tout autre, l’homme était un passionné. Une passion qu’il savait faire partager. « Dès qu’il prenait la parole, c’était quelqu’un qui intéressait. Les gens avaient envie de l’écouter. Il rêvait les yeux ouverts. Les gens avaient envie de partager ses rêves. Alain aimait les gens. C’était un humaniste », décrit Jean-François Colas.

     

    Des rêves, à foison, que le marin solitaire a su réaliser. Colas, un nom qui a marqué. Encore aujourd’hui, le navigateur tient toujours une place dans la mémoire collective. « Quand quelqu’un fait une corrélation avec mon nom, partout où je me rends en France, je m’aperçois que dans le grand public, le nom d’Alain Colas n’est pas effacé ».

    Sa vie, Jean-François Colas pensait la construire, avec son grand frère. Il pensait le retrouver, de l’autre côté de l’horizon, à la fin de la Route du Rhum. « Après le dernier appel radio, le 16 novembre 1978, cela a été une très longue attente ». Trente-cinq ans après, son petit frère attend toujours un signe de celui qui lui manque. « Si un film devait être fait, c’était maintenant. Je crois au destin pour faire revivre une belle histoire », termine Jean-François Colas, avec un accent d’émotion dans la voix.  

    Gwénola Champalaune
     

    Pratique. Le documentaire, Alain Colas, Rêves d’Océan, sera diffusé en avant-première, jeudi 24 janvier, salle polyvalente de Clamecy.

    Puis sur l’antenne de France 3 Bourgogne, samedi 26 janvier, à 15h20.

    Un DVD est en préparation.

     

    (Cliquez sur le lien ) Un drôle de bateau : le Pen Duick IV

     

     

     

     

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