• Cher(e)s ami(e)s et camarades,

    Beaucoup d'entre vous, et je le comprends, s'interrogent aujourd'hui sur ce que la gauche et le parti socialiste vont devenir.

    Répondre à ce défi doit être notre seule ambition face aux deux échéances qui restent : le second tour de la présidentielle et les élections législatives des 11 et 18 juin.
    Celles-ci nous offrent en effet l'occasion de nous retrouver et de nous rassembler.
    D'abord contre l'extrême-droite à laquelle nous devons sans hésiter faire barrage.

    C'est pourquoi je voterai, sans me rallier, pour Emmanuel Macron le 7 mai.

    Ensuite pour reconstituer une force de gauche au Parlement et dans la Nièvre, une force constructive mais socialiste et autonome, fidèle à ses électeurs et à ses valeurs.
    C'est pourquoi je vous appelle d'ores et déjà à vous mobiliser dans nos deux circonscriptions, pour éviter que la dispersion des voix n'ouvre le chemin dans notre département à la droite et à l'extrême-droite.
    Le PS paie au prix fort les errements de ses chefs.
    Je le ressens d'autant plus douloureusement que je n'ai cessé de les dénoncer et de prévenir sur ce que seraient les conséquences. Mais je suis et je reste - comme vous êtes et vous restez - socialiste, héritier d'une histoire que nous devons faire revivre.
    Nous n'y réussirons pas en trahissant nos idées, nos engagements pour nous fondre dans un mouvement trop vague que nous devons au contraire amener à préciser ses positions. Nous n'y parviendrons pas non plus en nous réfugiant dans le sectarisme ou l'intransigeance revancharde qui nous isolerait alors que nous devons retrouver, dans l'esprit de François Mitterrand, le goût et la force du rassemblement.
    Il nous appartient au contraire d'aller de l'avant pour réinventer l'idée socialiste parce que nous sommes convaincus, qu'associée à l'écologie, elle est plus que jamais d'actualité.
    Il nous appartient au contraire de bousculer les appareils qui nous ont fait échouer pour inventer des formes d'organisation plus ouverte, plus décentralisée, plus respectueuse des citoyens et des militants.
    Il nous appartient au contraire de renouveler les pratiques politiques en retrouvant l'esprit de solidarité, d'humilité, d'écoute, de distance avec l'argent, qui sont à la base du projet républicain et socialiste.

    Alors, ami(e)s et camarades, ne baissons pas les bras, ravalons nos rancœurs, surmontons nos hésitations, parce que la bataille, comme toujours, continue. Et qu'elle doit continuer avec nous !

    En amitié fidèle à toutes et tous,

    Gaëtan Gorce

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  • 2ème Tour des Présidentielles : Lettre de Christian PAUL

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