• Par Christian Paul, ancien député, et Guillaume Duval, journaliste

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  • Le 18 juin 2017, à Lormes.

    De nombreux Nivernais ont souhaité marquer une cohérence entre le vote de l’élection présidentielle et leur choix à l’occasion de l’élection législative. Je respecte bien sûr cette décision. C’est la loi du suffrage universel.

    Une majorité d’entre eux se sont abstenus.
    C’est dire la défaillance démocratique que personne n’a su endiguer. Ce soir, je souhaite d’abord remercier les milliers d’électeurs nivernais qui m’ont une nouvelle fois confirmé leur confiance, et dire mon amitié à cell et ceux qui se sont mobilisés magnifiquement pendant les longues semaines de campagne. Je ne les abandonnerai jamais.
    Je quitte Parlement sans amertume. J’ai eu l’honneur de servir la France, d’être utile à la Nièvre pendant vingt ans. Cette vie au service des autres et pour les idées de la gauche a été un combat honorable et passionnant.
    Je le poursuivrai autrement. La gauche ne meurt jamais.
    Si j’ai un regret à exprimer, c’est que nous n’ayons pas su convaincre le président de la République précédent de changer de politique en temps utile. Sa responsabilité est grande. Depuis trois ans, nous avions décrit la catastrophe politique de 2017, qui arrivait à grand-pas. Elle est là.
    Le Parti socialiste a été dévitalisé et trahi.
    La Nièvre de François Mitterrand n’a pas été épargnée par l’oubli des valeurs, et les aubaines qu’une telle période produit. Je préfère tomber dans l’honneur qu’être élu grâce au reniement. Notre pays a envie d’un projet optimiste.
    Veillons à ne pas céder à une grande illusion, lourde de terribles déceptions dans cette « autre France », la nôtre, celle qui a besoin d’une politique ambitieuse pour le monde rural et les territoires oubliés dans la géographie du grand marché. La vague d ce jour n’est pas celle du renouveau, mais d’un néo-libéralisme transpartisan.
    Veillons surtout à ce que des contre-pouvoirs renaissent pour éviter la domination et l’arrogance d’un parti vainqueur dont l’appétit n’a guère de limites. Je prendrai le chemin d’une autre vie. Mes combats, eux, seront les mêmes.

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  • Madame, monsieur,
     

     

     

    Je vous transmets cette "lettre ouverte au Président de la République sur l'avenir du monde rural", qui propose six grands chantiers dans le but que soit engagée, dès le début du quinquennat, une politique ambitieuse pour le monde rural. Il n'est plus supportable qu'à la suite de chaque consultation électorale les dirigeants politiques de ce pays s'émeuvent des résultats du Front national dans les campagnes françaises, sans y répondre par des actes à la hauteur des défis. Plus grave, c'est à la demande d'égalité et de dignité des citoyens de ces territoires qu'il faut répondre. Nourris d'expériences locales, ces six projets permettraient de répondre à l'essentiel des attentes exprimées une nouvelle fois en 2017. 

     

    Je vous en souhaite bonne lecture.
     Bien à vous 

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  • 2ème Tour des Présidentielles : Lettre de Christian PAUL

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  • Une année s’ajoute, une autre commence. Promettons-nous de donner à l’année qui vient le meilleur de nous-même, pour la Nièvre, et pour la France. Engageons-nous à travailler sans relâche pour moins de souffrance et pour la dignité de tous. 

    Une année s’ajoute, qui n’a pas été ordinaire. Elle fut même très dure à travers le monde, des massacres d’Alep aux morts en Méditerranée. Elle ne nous épargna rien, cette année pleine de surprises amères, des démagogues en maraude à l’image d’un Trump, jusqu’aux nouveaux désordres des crises économiques et climatiques sans fin. 

    Je n’oublierai jamais ce soir de 14 juillet dans la cour d’honneur du Palais des Papes d’Avignon quand les lumières se rallumèrent et que la tragédie de Nice fut annoncée. Celle d’Istanbul montre que la violence ne connaît pas de trêve. 

    En 2016, j’ai voulu combattre les renoncements, sans donner de leçons. C’est une tâche difficile, il n’y a jamais une seule vérité. Mais j’ai pris mes responsabilités quand des décisions pour la France m’ont semblé injustes ou incompatibles avec mes engagements. J’en rendrai compte.  

    Il aura fallu les mots justes d’un grand navigateur, Thomas Coville, à la toute fin de 2016 pour rappeler que les épreuves et les efforts nous grandissent, que les limites peuvent être repoussées, sans pour autant perdre ses repères d’humanité et même d’humilité. Une leçon d’optimisme, enfin ! 

    Une année commence. Comme vous, je la veux porteuses de belles transformations. 

    Ici dans la Nièvre, où nous inventons une ruralité moderne, et les villages du futur, je souhaite que nous soyons fier d’agir ensemble. Tordons le coup aux idées noires et au dénigrement. La Nièvre est le contraire d’un désert. Je plaide pour que nous en soyons fiers, de son histoire comme de notre présent, riche d’idées nouvelles et de solidarité. Nos chantiers ne s’interrompent jamais : maisons de santé, réseaux numériques, lieux et équipements pour accueillir les jeunes enfants et les plus anciens de nos concitoyens. Partout des projets germent, des entreprises innovent. C’est vrai, notre agriculture traverse une période extrêmement difficile. Nous devons être totalement disponible pour amortir le choc et rechercher des solutions durables. 

    Partout en France se retrouve cette dualité : de vrais atouts et des territoires oubliés. L’enjeu de cette année, riche en occasions, sera de retrouver un projet optimiste qui unisse et s’inspire de valeurs authentiques, qui affrontent aussi les révolutions d’aujourd’hui. Une page se tourne, nous en écrirons de nouvelles en commun. Je nous invite à lire souvent cette phrase qu’Edgar Morin publia hier d’un tweet : « Il y a ceux qui puisent leur volonté dans l’optimisme, ceux qui puisent leur volonté dans l’alarme ». Au début de 2017, je puise ma volonté dans l’alarme et dans l’optimisme.

    Christian PAUL, député de la Nièvre 

     

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