A quelques mois des élections présidentielles, dans la fébrilité et l’urgence, le
Président de la République fait mine de découvrir les vertus du dialogue social.
En convoquant purement et simplement les partenaires sociaux, sans les
associer préalablement, en ignorant les élus et notamment les Conseils
régionaux en charge de la formation professionnelle, le Président de la
République transforme ce sommet en monologue social.
Sans prendre le temps de la concertation et du débat, le candidat-président
impose une nouvelles fois dans la précipitation ses orientations libérales. Les
mesures sur le chômage partiel, l’aide à la construction de logement ou encore la
création de 1000 postes à Pole emploi (alors que plus de 1800 ont été supprimés
dans la loi de finance 2012) ne dupent personne et ne sont pas à la hauteur.
La priorité de Nicolas Sarkozy est bien d’augmenter la TVA et de faire payer aux
classes moyennes et populaires le prix de sa politique.
En 5 ans, toutes ses décisions ont convergé pour affaiblir le contrat de travail, le
pouvoir d'achat et les protections des salariés et des chômeurs.
Désormais les Français le mesurent maintenant, le véritable sommet social, c’est
au mois de mai qu’il se tiendra.
Message de Christian PAUL, député de la Nièvre, pour 2012.
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ENFIN, 2012 !
2012 commence, comme un désir irrésistible de tourner une page déjà dépassée, de nous souhaiter des moments moins rudes, des vies plus libres et plus heureuses.
2011 a apporté le meilleur et le pire. Le meilleur, quand des peuples rompent leurs chaines au nom de valeurs qui sont aussi les nôtres.
Le pire quand les crises se suivent et se ressemblent, quand les solidarités font défaut, dans nos territoires comme à l’échelle de l’Europe, quand le chômage et les inégalités défient l’entendement. Quand, à Fukushima, plus rien n’est maitrisé, malgré l’immense courage des Japonais directement exposés.
2012 sera ce que nous en ferons : l’année du changement, le début du redressement, le retour de la justice, dans un pays auquel on fait oublier sa fierté et ses valeurs. Ou, à l’inverse, la poursuite d’un lent déclin, qui n’épargne personne, aucune génération, car il n’y a pas de réussite solitaire quand un pays n’est plus solidaire.
Pour la France, je voudrais qu’en 2012, ceux si nombreux qui se sentent oubliés par la démocratie reprennent toute leur place, retrouvent leurs droits, qu’ils aient la conviction que leurs choix ne seront plus piétinés.
Je crois dans la force de notre peuple qui ne renonce jamais à mettre en accord ses idées et ses actes. Je voudrais que l’intérêt général et notre action collective parviennent à s’imposer, face aux marchés toxiques, et au règne précaire et destructeur du profit. Je souhaite qu’en 2012, on ait le courage de parler de salaires et de retraites dignes. Je souhaite qu’enfin, les enfants de France retrouvent confiance. Nous le leur devons.
Je forme le vœu, pour la Nièvre, que nos efforts patients ne se heurtent plus demain à des décisions aveugles : pour la santé et l’éducation, nos combats ne font que commencer, car après 2012, il faudra reconstruire. Je souhaite que notre département, villes et campagnes, sache unir toutes ses compétences pour préserver ses patrimoines qui sont une immense richesse, pour investir les yeux grands ouverts dans le XXIe siècle encore à imaginer, pour renouer avec sa vocation industrielle. Tout cela va ensemble, et ne doit pas être opposé.
Avec vous, pour vous, je prendrai ma part de l’effort collectif. Que cette année nous donne mille occasions de dialogue direct. C’est ainsi qu’ensemble, nous saurons donner un avenir à ce pays.
Communiqué de Christian PAUL sur le SROS de Bourgogne « Projets médicaux : lançons l’alerte ! »