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  • Intervention de Christian PAUL, député de la Nièvre, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale

    Madame la ministre, Monsieur le ministre, Madame la Présidente de la Commission des affaires sociales, Chers collègues,

    Les questions qui marquent la délibération de ce PLFSS sont majeures :

    comment en temps de crise conduire des réformes positives ? comment répondre à des besoins urgents et criants, face aux inégalités, celles de l’argent, celles de la géographie et celles de l’information, qui toutes séparent les Français, entre ceux qui ont droit à la santé et ceux qui n’ont pas ou plus accès aux soins ? comment tourner la page d’une politique qui a affaibli le système de santé et la protection qu’assure depuis 1945 la Sécurité sociale ? Les Français doutent de la solidité de leur système de santé et ils craignent pour sa pérennité. C’est pourquoi, nous entamons aujourd’hui l’examen d’un projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui veut, avec courage stopper les déficits et stopper la dégradation, le déclin, le rétrécissement de la protection des Français face à la maladie.

    Nous discutons d’un projet de loi qui entend redonner espoir et confiance dans l’évolution de notre modèle social. En premier lieu, pour répondre aux inquiétudes de nos compatriotes sur le financement de l’assurance maladie, nous mettrons un terme à la dérive des comptes en initiant dès cette année un processus volontariste de maîtrise des dépenses, volontariste mais attentif aux réalités. La fixation du taux de l’ONDAM à 2,7 %, alors que la tendance des dépenses d’assurance maladie est estimé à 4,1 %, nous permettra de contenir l’évolution de ces dépenses, grâce à un effort important d’organisation et de maîtrise des coûts. Nous mettons aussi un terme au déficit de la branche accidents du travail – maladies professionnelles. Une hausse raisonnable des cotisations employeur permettra d’apurer la dette profondément anormale que la précédente majorité a laissé se constituer.  Mais la nécessaire rigueur que nous devons avoir dans la gestion des comptes de la Sécurité sociale ne constitue pas une réponse en soi aux interrogations des Français. Ces derniers sont inquiets : ils le sont pour l’avenir de l’hôpital public, ils le sont car, sur de nombreux territoires ruraux et urbains, ils se trouvent de plus en plus souvent confrontés à la pénurie de médecins généralistes ou spécialistes, ils le sont aussi en raison du nombre de ceux qui doivent renoncer à des soins, notamment optiques et dentaires, qui augmente. Les inégalités d’accès aux soins se sont accrues ces dix dernières années : la prétendue « responsabilisation des patients » s’est traduite par des baisses de prise en charge et la multiplication des renoncements aux soins. Alors que le gouvernement précédent a failli à ses responsabilités en laissant les dépassements d’honoraires exploser, parallèlement, force est de constater que le rôle de proximité des professionnels libéraux a été insuffisamment valorisé. Les conditions de travail des médecins généralistes se sont dégradées, de même que celles des personnels hospitaliers, à tel point que nombre d’entre eux estiment ne plus pouvoir mener à bien leurs missions auprès des patients. C’est là le résultat de l’option mise en œuvre pendant cinq ans d’une régulation financière aveugle, d’une mise en œuvre biaisée de la tarification à l’activité dans le seul but de faire des économies, au mépris de la qualité des soins et des missions de service public assumées par les hôpitaux. Une négation de la réalité vécue sur nos territoires où l’on observe un accroissement des charges des hôpitaux, un rôle d’accueil social que ceux-ci assument de plus en plus fréquemment et un manque de coordination des prises en charge en amont et en aval, en particulier pour les personnes âgées poly-pathologiques. De même, on a trop longtemps différé l’exercice collectif de la médecine du travail au sein d’équipes pluridisciplinaires. Rien de sérieux n’a été fait pour enrayer la crise des vocations des médecins, alors même que le vieillissement de la population, le développement des pathologies chroniques et les progrès médicaux impliquent plus que jamais un partenariat renouvelé au service des patients. La désertification médicale s’est accélérée dans les zones rurales et les zones urbaines défavorisées.  L’ambition de ce quinquennat doit donc être de redonner confiance aux Français dans leur système de santé. Pour cela, tous nos efforts sont aujourd’hui conjugués autour de quatre priorités, qui sont aussi les grands axes de ce projet de loi de financement et de la politique de santé qu’engage le gouvernement.

    1)  L’urgence veut tout d’abord que nous rétablissions l’égal accès aux soins pour tous les Français. Cela passe par la lutte contre les inégalités financières en matière de santé. Nous avons ainsi fait le choix de mettre fin aux déremboursements systématiques et de mieux protéger les plus vulnérables, avec la prise en charge à 100 % des interruptions volontaires de grossesse et de la contraception des mineures, avec la mise en place, pour la première fois, d’indemnités journalières maladie pour les non-salariés agricoles et leurs proches, avec l’amélioration de la protection sociale des personnes détenues. Nous souhaitons également amorcer dès aujourd’hui l’extension du tiers payant, d’abord pour les étudiants, demain dans les centres et maisons de santé, afin que l’avance des frais ne soit plus un obstacle à l’accès aux soins. La Commission des affaires sociales avait adopté un amendement en ce sens qui n’a pas été déclaré recevable : j’espère néanmoins que Mme la ministre qui, je le sais, soutient cette évolution, pourra nous permettre d’en débattre en présentant elle-même un amendement. Nous devons également œuvrer en faveur de la limitation des dépassements d’honoraires, qui est un chantier emblématique de l’égalité d’accès aux soins. Sur ce sujet, nous avons souhaité jusqu’à aujourd’hui privilégier la négociation. Si le Parlement est saisi, nous poursuivrons la concertation avec les professionnels libéraux, avant de prendre toutes nos responsabilités. La situation du secteur privé au sein des hôpitaux publics appelle également des mesures de principe. Je suis très favorable à une intervention immédiate pour encadrer et moraliser la pratique libérale à l’hôpital, dont les abus rejaillissent injustement sur le reste de la communauté médicale. Je vous soumettrai un amendement en ce sens, auquel la commission des affaires sociales a donné un avis favorable. Il vise à donner aux directeurs d’hôpitaux et aux commissions de l’activité libérale les moyens de la contrôler, en particulier en mettant en place un paiement des patients à l’hôpital, et non plus par un paiement direct aux médecins. Surtout, nous proposons un mécanisme d’indexation de la redevance due à l’hôpital sur le montant des dépassements pour mieux réguler cette pratique et permettre un juste et progressif retour à l’assurance maladie d’une partie des actes effectués au titre des dépassements. 2)  La lutte pour l’accès aux soins passe ensuite par la mobilisation générale contre les inégalités géographiques. Après dix ans de tentatives et de réflexion, est venu le temps de l’action, et d’une grande loi sur l’accès aux soins pour 2013. Les incitations à l’installation doivent être repensées. La formation des médecins doit être adaptée à l’objectif d’assurer une répartition homogène des professionnels sur notre territoire. L’exercice des professionnels doit correspondre d’avantage aux attentes des jeunes générations et aux besoins des patients. Mais dans l’immédiat, le projet de loi permettra à 200 praticiens territoriaux de médecine générale d’aller assurer la relève générationnelle dans les zones sous dotées, dans les campagnes et les banlieues. Nous avons souhaité, en commission, élargir le champ de cet article pour donner toutes ses chances au dispositif. Enfin, nous voulons donner toutes ses chances à la médecine salariée, en favorisant le détachement, à partir des hôpitaux de proximité, des centres de santé et des structures mutualistes, de professionnels de santé qui iront exercer dans les territoires déficitaires. 3)  A l’hôpital, qui est souvent le seul recours dans les zones déficitaires, le seul à assurer un maillage efficace du territoire, le seul à proposer une offre de soins vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, nous souhaitons proposer un pacte de confiance qui rassemble tous les acteurs du monde hospitalier autour des valeurs du service public. Ainsi, en dépit des efforts du précédent gouvernement pour effacer les différences entre le secteur public et le secteur privé non lucratif, d’une part, et le secteur privé lucratif, d’autre part, et aligner leurs règles d’organisation et de gestion, nous rétablirons la notion de service public hospitalier dans la loi. Dès le présent projet de loi de financement, nous mettrons fin au mythe de la convergence, et nous tournerons la page des excès de la tarification à l’activité afin d’élaborer des règles de financement plus transparentes et plus équitables pour les établissements de santé. Pour préparer l’avenir, nous continuerons à soutenir les hôpitaux dans leur politique d’investissement, malgré les amendements sidérants de l’UMP, qui a pourtant laissé des ardoises de plusieurs milliards.

    Mais l’esprit et la méthode de travail doivent changer. Seul un dialogue renouvelé avec les usagers, les professionnels, les organismes complémentaires et les pouvoirs publics permettra de construire un système de santé plus protecteur et plus efficient. 4)  Dans cette perspective, le présent projet de loi pose de nombreux jalons permettant de préparer les grandes mutations à venir. Ces mutations, quelles sont-elles ?
    - en premier lieu : le passage d’une médecine curative à une médecine prédictive et préventive, permettant le suivi au long cours des patients, grâce au décloisonnement des prises en charge, aux parcours de soins pour les personnes âgées en risque de perte d’autonomie, bénéficiant d’une tarification spécifique. Nous devons aussi promouvoir une approche globale de la prévention sur les lieux de travail anticipant les nouveaux risques, liés à la fragmentation du travail et aux transformations de l’entreprise.
    - ensuite : une meilleure consommation des soins et des médicaments, au meilleur prix, au plus près des besoins de chacun.
    - troisièmement : bâtir une démocratie sanitaire digne de ce nom. Celle-ci passe par un financement indépendant des associations d’usagers. A cette fin, la commission des affaires sociales propose qu’une partie de l’augmentation de la contribution sur le chiffre d’affaires des industries pharmaceutiques soit consacrée au financement d’un fonds dédié à la démocratie sanitaire.
    - enfin, notre système de santé ne pourra se moderniser sans relever le défi des nouvelles technologies, qu’il s’agisse de la télémédecine, des outils d’aide au diagnostic ou de systèmes d’information performants et communicants. Sur un sujet emblématique comme le dossier médical personnel, les enjeux sont tels que nous devons avant toute chose disposer d’une vision claire de l’état d’avancement de ce projet et de la réalité de sa mise en œuvre. La commission des affaires sociales a donc adopté un amendement demandant la réalisation d’un audit dont les résultats seront communiqués par un rapport à la représentation nationale.  Les pessimistes et les cyniques diront qu’en période de contraintes budgétaires, il conviendrait de réduire les dépenses et la prise en charge des patients. Bien au contraire, nous répondons et démontrons en 2013 qu’il est possible, à la fois, de réduire les déficits et d’investir dans notre système de santé pour garantir aux Français le maintien de la protection sociale à laquelle ils ont droit.

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  • 8 juillet 2012 à 19:06
    Par Laurence Rossignol, Christian Paul, Pervenche Béres, Philippe Martin, Philippe Plisson, Barbara Romagnan, Nicole Bonnefoy, Pouria Amirshahi, Olivier Dussopt, Daniel Goldberg Député(e)s, sénatrices, députée européenne

    La victoire complète de François Hollande donne enfin à la gauche le pouvoir d’agir. Ce n’est pas une victoire empoisonnée mais une force. La gauche peut réussir et durer. Mais à quelles conditions ? Trois nous tiennent à cœur : repenser notre modèle de croissance, remettre l’égalité des territoires au cœur de l’action publique et créer des cadres démocratiques et participatifs nouveaux.

    Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault propose à la France de faire face à la crise tout en réparant les injustices et déséquilibres provoqués par la droite. Son énergie risque d’être, tout entière, absorbée par le redressement budgétaire et social et les défis européens. L’appel à la croissance pour relancer l’emploi ne suffira pas. La croissance productiviste et consumériste des Trente Glorieuses pourrait bien n’être que la nostalgie d’une génération.

    Nous ne croyons plus à la formule qui lie relance du pouvoir d’achat et de la consommation, relèvement du taux de croissance et baisse du chômage. Nous assistons à une mutation structurelle de notre mode de production et de consommation, et pas seulement à une crise.

    Des taux de croissance et des gains de productivité faibles, la stagnation du pouvoir d’achat combinée à la hausse des inégalités et à un chômage endémique persistent dans les pays industrialisés. Partout sur la planète, l’épuisement de nombreuses ressources naturelles, la tension énergétique, le mouvement spéculatif des capitaux et l’âpreté de la compétition internationale dominent. Autant d’indicateurs qui ne présagent pas d’un miracle au cœur de la vieille Europe.

    Pour faire le pont entre l’ancien et le nouveau modèle de développement, nous voulons utiliser tous les leviers de l’action pour une prospérité sobre en ressources, moins consumériste, précautionneuse à l’égard des êtres humains et de la nature. C’est aussi un modèle de coopération pour l’Europe, le Maghreb et l’Afrique.

    Deuxième condition essentielle : engager la bataille de l’égalité des territoires et du déclassement. La transition énergétique et écologique ne se fera pas contre les populations vulnérables. Nous devons traiter à la racine les peurs qui naissent de la relégation dans les replis des fractures territoriales, bien loin de l’égalité affichée. L’isolement physique et social, l’insécurité s’aggravent. L’accès à la santé et à l’éducation n’est plus garanti. Les Français savent que rien ne sera jamais plus comme avant. Beaucoup sont inquiets. Une inquiétude à la fois intime et collective qui les paralyse. Quelle sera ma vie, celle de mes enfants ? Quel sera mon pays ?

    L’analyse des votes confirme une fracture électorale aussi profonde que menaçante entre, d’une part, les grandes agglomérations et, d’autre part, les territoires ruraux, périurbains et les lointaines banlieues. Des millions de Français sont dans un tunnel dont ils ne voient pas le bout. Pendant les cinq ans à venir, nous ne devons pas, un seul instant, les quitter des yeux ou leur laisser croire qu’ils sont abandonnés par la République.

    Passer du monde d’hier à celui de demain et garder les citoyens dans l’adhésion aux valeurs républicaines. Voilà la feuille de route du quinquennat. Nous devons convaincre les Français que changer de modèle n’est pas tourner le dos au progrès, mais lui donner une autre direction.

    Pour emporter l’adhésion des Français et les enthousiasmer, la décision publique devra être partagée. La transformation du pays sera participative ou ne sera pas. Nous avons besoin de collectifs ingénieux et responsables, impliqués dans les arbitrages de l’intérêt général.

    Pour relever ces défis politiques essentiels nous créons la Gauche durable (1). La Gauche durable réunit des parlementaires, des élus locaux et des citoyens engagés par leur action, leurs travaux, leur militantisme associatif, leur expertise dans la transition durable et démocratique de notre pays et de notre planète.

    Au Parlement, la Gauche durable veillera à ce que les politiques fiscales et industrielles soient orientées en faveur de la transition d’une économie éreintée vers une économie décarbonée, numérique, innovante, créatrice d’emplois dans les PME ou l’économie sociale et solidaire. Malgré la crise, en 2009 et 2010, la création d’emplois dans la seule économie verte, qui représente près d’1 million d’emplois, a été soutenue (+4,5%).

    Le budget de l’Etat concède 35 milliards de subventions qui ont un impact négatif sur l’environnement, et méritent la même rigueur que les autres niches fiscales. La réindustrialisation doit être orientée vers le long terme et les budgets recherche et développement doivent encourager la transformation des anciens secteurs et accélérer l’essor des nouvelles technologies.

    Les emplois d’avenir doivent réellement préparer l’avenir : celui des bénéficiaires, bien sûr, mais aussi l’avenir commun. Leur affectation en faveur des territoires relégués et des activités nouvelles devra être une priorité. Nous avons besoin, pour l’intérêt général, d’une méthode qui renoue avec les corps intermédiaires sans céder aux corporatismes. Nous avons besoin d’un pilotage ferme qui ne vacille pas face à la puissance des lobbys financiers et industriels. La Gauche durable organisera, en rompant la loi du silence, un rapport de force pour appuyer les choix du gouvernement.

    Mobiliser la société pour la transformer exige des signaux préalables forts et rapides : l’abandon sans retard du cumul excessif des mandats, le transfert de compétences supplémentaires, la transition énergétique donneront une impulsion nouvelle. Nous défendrons cette vision du changement et de la décentralisation.

    Ouverte à tous ceux et celles qui se reconnaissent dans cette démarche, la Gauche durable a vocation à rassembler et à pousser les feux de la réflexion, de l’expression et de l’action. Les seules ressources inépuisables sont la créativité et la recherche pour soi et pour les autres d’une société meilleure !

    (1) contact@lagauchedurable.fr

    http://www.liberation.fr/politiques/2012/07/08/pour-une-gauche-durable_831922

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  • Au soir du second tour de l’élection législative, le 17 juin 2012

    Ce soir s’achève une longue et intense période démocratique qui a permis l’élection de François Hollande et d’une majorité de gauche au Parlement, pour servir la France et son redressement.

    Le rassemblement du 2ème tour a confirmé le choix des Français.

    Cette majorité nouvelle sait combien sa tâche sera difficile. Elle ne doit pas décevoir.

    Pour cela, demain s’engage un immense travail collectif, dont je souhaite qu’il permette d’agir juste et d’agir fort. Notre pays en a grand besoin, les Français doivent retrouver confiance dans leur destin commun, dans leurs atouts, dans l’idée de justice qui doit guider les décisions publiques.

    Je souhaite que cette nouvelle période redonne toutes ses chances à la Nièvre, pour nos grands chantiers, mais aussi pour améliorer les conditions de la vie quotidienne de chaque famille, dans nos territoires, nos villages et nos quartiers.

    Heureux du soutien très clair des électeurs des 21 cantons de la seconde circonscription, que je remercie très chaleureusement, je m’engage à travailler sans relâche pour le respect de nos engagements.

    Je le ferai au nom des valeurs républicaines, en agissant pour tous et avec tous, sans exclusive. Stéphane BENEDIT, député suppléant, participera à ce travail auquel je souhaite associer tous les élus de la circonscription.

    Tout au long de cette campagne, j’ai pu rendre compte de mon action devant les citoyens, défendre mes convictions, et puiser dans nos mille et une rencontres, beaucoup d’attentes et de projets. Une campagne pour une élection, c’est d’abord et toujours une leçon formidable.

    Le résultat de ce soir, par son ampleur, me donne une force nouvelle pour réussir la mission que je dois remplir au nom du peuple français. Je reçois le choix des Nivernais avec émotion et il m’honore.

    Ensemble, sachons saisir la responsabilité qui nous est offerte : être utiles à notre pays.

    --
     PS58

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  • Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s

     

    Au lendemain de l’élection présidentielle et après la constitution du nouveau gouvernement, nous avons souhaité avec l’ensemble des parlementaires, le president du Conseil général et le maire de Nevers renouer sans tarder le dialogue républicain qui avait tant fait défaut ces dernieres années pour porter et défendre les projets de la Nièvre.

    Je vous prie de trouver en pièce jointe un document présentant les grands chantiers pour notre département, sur lesquels nous entendons collectivement nous mobiliser dès maintenant et encore plus au lendemain des élections législatives.

     

    Ensemble, donnons toutes ses chances à la Nièvre.

    Amitiés

    Christian PAUL


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  • Déclaration de Christian Paul, député de la Nièvre, le soir du 6 mai 2012

    Les Français ont confié à François Hollande pour cinq ans la présidence de notre République. Il est désormais le président de tous les Français, et porteur d’une grande espérance. Pour la première fois depuis 25 ans, c’est le candidat de la gauche qui rassemble une majorité. Avec leur bulletin de vote, les Français ont souhaité clore une période et provoquer un sursaut.

    Le choix des électeurs confère au prochain président et à ceux qui l’ont soutenu une immense responsabilité. Redresser la France, qui ne va pas bien et qui l’a exprimé, éloigner le spectre du déclin, rendre meilleure la vie ensemble dans le quotidien de tous les Français, ce sera notre tâche de chaque jour. Pour cette entreprise difficile, la justice doit guider nos pas. C’est la priorité de notre engagement.

    Dans une démocratie vivante mais apaisée, qui doit débattre de tous les problèmes, sans créer des clivages artificiels et des divisions détestables, le Parlement retrouvera son rôle. Dans ce but, la mobilisation reste nécessaire pour que le changement soit possible après les prochaines élections législatives. C’est une étape indispensable.

    Je veux remercier celles et ceux qui nous ont accompagné ces dix longues années, qui ont travaillé à rénover le Parti socialiste, et très largement, tous ceux qui ont uni leurs efforts pour conduire jusqu’au 6 mai, dans la Nièvre comme en France, cette belle et victorieuse campagne. Restons ensemble !

     PS58
    PARTI SOCIALISTE - fédération de la Nièvre

    3 rue des Moulins 58000 Nevers
    tél: 03 86 61 54 92
    mail: fede58@parti-socialiste.fr

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